[Fic] Overwatch

Venez parler de tout et de rien !

T'as dit que Faucheur était un enf**** ! :)
Mais ça en un... Un gros :D
Ouais mais chui gros :/
T'as qu'a lancé le prochain chapître pour te faire pardonner !
Et si je te dis que le prochain chapitre ne parle pas de Faucheur xD
On retourne du côté de Londres après !
Alors maintenant tu m'ignores et tu me spoil, après m'avoir insulté d'en***** et de gros ? x))))
CHAPITRE 4 : COMPLOT

Pour être plus efficace dans leurs recherche, l'équipe d'Overwatch s'était séparée en deux. Tracer et Winston surveillaient le centre-ville pour contrer les éventuelles attaques surprises -Les Junkers étaient capables de vraiment tout- tandis que Ange et Mei exploraient les banlieues.
Tracer faisait la moue.
-Ils vont venir ou bien ?
Son ami lui répondit :
-C'est mieux qu'ils ne viennent pas ! Il y aura encore des dégâts...
II regardait les machines de chantier sur le Tower Bridge, au loin.
-Alors pourquoi on est là ?
-Si jamais ils viennent !
La jeune femme leva un sourcil.
-Pas très logique, tout ça. N'empêche que je m'ennuie.

Plus que trois jours. Non, ENCORE trois jours ! De toute façon, Mc Cree n'avait plus mal à la côte.
-Docteurs à la con...
-Je suis là, vous savez...
L'homme se retourna vers l'infirmier.
-Je sais, sale fion !
Depuis quatre jours, il n'en finissait pas avec ses insultez diverses et variées.
-Vous ne me l'aviez pas encore faite, celle-là.
-Laisse moi partir, grommela-t-il. Puisque je te dis que je ne sens plus rien !
-Mais il fait que ça cicatrise et...
-Bla, bla, bla.
-Écoutez je...
-Bla bla bla !
L'homme soupira et sortit. D'un sourire moqueur, il lança :
-Avant de sauver le monde, reposez vous bien !
Jesse en avait marre de ça aussi. Personne ne l'avait cru quand il avait révélé son identité, on l'avais pris pour un dingue fan de séries américaines et de westerns. On l'appelait "Le guignol d'Overwatch".
Et ça le soulait un peu.

Mei et Ange parcouraient la capitale depuis une heure. Les criminels se cachaient sûrement dans la périphérie, dans ces rues sombres pleines d'histoires sanglantes et de rats.
-Reste sur tes gardes, chuchota le médecin.
-Je sais bien. Mais le fait qu'ils soient ici n'est qu'une supposition.
Alors qu'ils arpentaient les rues, le portable de la climatologue sonna. Elle décrocha.
-Tu m'entends ?
Mei se figea.
-Tu l'a fait ou bien ?
-On... Je te rappelle plus tard !
Elle raccrocha aussitôt.
-C'était qui ? Demanda Ange.
-Hum, un viel ami. J'étais censée le voir aujourd'hui.
-Ah, d'acc...
La femme n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle s'écroula.
-Ange !?
Derrière elle, un homme monstrueux tenait une chaîne et un énorme pistolet dans ses mains.
Le temps que Mei réalise à qui elle avait à faire, Chopper avait pointé son arme sur la tête de sa victime.
-Non !
Avant qu'il n'ait pu appuyer sur la détente, le bandit se retrouva entièrement congelé. Le portable sonna à nouveau.
D'une main tremblante, la jeune femme sortit l'objet de sa poche une seconde fois.
-Est ce que c'est fait ?
-Écoutez, je...
-Tu as encore deux jours.
La communication coupa.
Elle devait faire un choix. La glace commençait à fondre. Mais une occasion se présentait à elle.
Alors qu'elle allait établir son plan, Ange se releva d'un coup et tira vers le tueur. Chopper recula. Tout à coup, des cris hystériques retentirent au loin.
-Pas lui...
Le médecin lança à Mei :
-Repli !
Elles s'en allèrent toutes les deux en courant, au moment où Chacal apparaissait, une grenade dans chaque main.
Une fois hors de danger, Ange se tourna vers sa coéquipière.
-Pourquoi tu as attendue après l'avoir gelé ?! J'aurais pu mourir, et toi aussi !
-...Excuse moi.
-Ce n'est rien, ça ira, soupira-t-elle.
-Pas pour ça.
La jeune femme haussa un sourcil.
-Pourquoi ?
-Pour ça.
Rapide, la climatologue sortir son arme et congela son amie sur place. D'un puissant coup dans la tempe,'elle la fit s'effondrer.
Après avoir effectuée sa sombre tâche, elle rappela son mystérieux interlocuteur.
-J'en au eu un.
-Appelle-moi chef.
-Je...
Mei comprit après un long silence.
-Oui, chef. Mais je ne peux pas faire plus.
En réalité, l'ancienne justicière était ravagée par ce qu'elle venait de faire.
-Rejoins moi dans deux jours au point de rendez vous convenu. Je compte sur toi.
-D-d'accord chef !
La glace avait fondue. Mei ramassa le corps, alors que du sang perlait doucement du front de sa victime.

C'était son rêve, son but. Sauver le climat d'une terre en détresse. Mais depuis sa dissolution, Overwatch n'avait plus de pouvoir. Comment sauver le monde dans ces conditions ? Mais il lui avait promis. Il l'avait contactée, en lui affirmant que lui avait le pouvoir nécessaire pour l'aider. Les termes du contrat : éliminer Ange, Tracer et Winston.
En proie au doute et aux larmes, elle se dirigea d'un pas traînant vers le centre-ville.

Le docteur Andrew rentra dans la salle du patient cow-boy-qui-voulait-pas-parler-de-lui-sauf-qu'il-venait-d'Overwatch-et-que-c'était-n'importe-quoi . Il n'était pas là. Alors qu'il s'apprêtait à aller le chercher au réfectoire, où il se trouvait toujours, il remarqua un bout de papier. Il le ramassa et constata en criant la fenêtre ouverte.

"Allez tous vous foutre là où je pense.
PS : Merci pour les soins.
Jesse Mc Cree."
Hahaha, je ne peux que t'encourager à continuer :)
CHAPITRE 5 : LA LAME DU DRAGON

Mc Cree marchait dans la rue, mains dans les poches, l'air de rien, son cigare aux lèvres. Il entendait encore le Dr Andrew lui faire "Fumer nuit à votre santé et à votre durée de vie !"
Alors qu'il riait tout seul, il se figea. Devant lui se tenaient deux individus en pleine conversation.
-Ça ne serait pas...
Tracer et Winston se retournèrent.
-Mais c'est Jesse !
-Ouiiii, il est de retour !
-Salut...
Non pas qu'il n'aimait pas ses coéquipiers, mais l'homme se souvenait bien de Tracer pour son caractère... Collant. Et très impulsif.
-Ça roule ?
La jeune femme le saisit dans ses bras et lui fit la bise trois fois.
-Hum, bien et toi ?
Sans même lui répondre, elle se retourna vers Winston qui le salua en souriant.
-Il va pouvoir venir avec nous ! On a qu'à réserver une place de plus à l'hôtel.
-Ce... Ne sera pas nécessaire.
Les trois amis pivotèrent vers la personne qui avait dit cela. En larmes, Mei tenait le corps figé de Ange dans ses bras. Les passants la regardaient avec inquiétude.
Tracer perdit aussitôt son sourire. Winston s'avança aussitôt vers eux en grognant.
-Super accueil, conclut Mc Cree, lui aussi inquiet.
La climatologue arrivait à peine à parler.
-C... Ces enfoirés lui ont tiré dessus ! Puis le gros porc lui a donné un coup à la tête, et...
-Calme-toi, lui dit le singe bienveillant.
-... Et elle ne bouge plus !
Mei ne se forçait même pas à pleurer, elle le faisait vraiment. "Pour le bien de la planète", se disait-elle. En revanche, l'invité surprise allait lui poser problème.

Tracer tremblait de tous ses membres.
-Je suis formel, dit le médecin en posant une main sur son épaule. Toute activité cérébrale et cardiaque a cessée depuis environ une demi-heure.
-Non ! Gémit-elle. Il y a forcément un moyen !
Mc Cree et Winston étaient eux aussi ravagés.
-Écoutez... Je suis navré. Sincèrement.

Genji roula sur le sol sur au moins cinq mètres. Il se releva rapidement en gémissant. Un genou à terre et une main sur son sabre, il scruta les alentours. De la poussière, des cris. Des rires. Rires ? Non, UN rire.
Alors, il dégaina son arme et dévia d'un coup habile la balle qui se dirigeait vers lui pour la renvoyer à deux centimètres de son opposant.
-Je n'ai pas de temps supplémentaire à perdre avec toi, Genji Shimada, siffla Reyes.
-Je ne compte pas en perdre non plus !
L'arrivée soudaine de son frère l'avait sonné, mais il devait rester concentré.
Le ninja bondit en avant. Faucheur esquiva le coup en balançant son corps sur le côté, puis répliqua par trois coups de feu. Un des projectiles atteignit le cyborg au bras.
Dans un cri de rage, Genji fit ressortir toute la puissance de son épée. Faucheur, hésitant, chuchota dans son micro :
-Ça va mal pour moi. Viens m'aider.
Son ennemi fonça de nouveau. Le fer rencontra les armes du tueur qui les avait mises en crois pour se protéger. Il crissa dessus dans une gerbe d'étincelles. D'un coup de pied, le sabreur le fit encore reculer. Au dernier moment, son corps se dissipa pour réapparaître derrière l'épéiste. L'homme recula. Tous deux se retrouvaient face à face, prêt à attaquer ou esquiver. Alors, Genji vit avec effroi l'ombre dissimulée dans l'arbre proche, et le point rouge apparaître sur lui.
Au moment où la détonation retentit, il ferma les yeux, pensant que c'était fini. Mais, quand il les rouvrit, un homme se tenait juste devant lui, les deux mains sur sa poitrine.
-Rentaro !
L'ami de son frère se retourna.
-Je l'ai entendu... T'appeler Genji.
L'homme écarquilla les yeux lorsqu'il comprit.
-Non, tu ne peux pas !
-J'ai juré de protéger les Shimada...
L'ancien chef s'effondra dans un soupir.
-Jusqu'à la mort...
Fatale, contrariée d'avoir raté, réarma son sniper. Mais un Shuriken fusa et se planta en plein dans le viseur. Les petits éclats de l'arme tombèrent pas terre.
-Nul ne défie la Lame du Dragon. Et vous en subirez le courroux !
Réactive, la tireuse d'élite se laissa tomber de son perchoir avant que l'ombre blanche qui fusait ne l'atteigne. En atterrissant avec grâce, le ninja remarqua le corps de son frère à terre. Tout en déviant du mieux qu'il le pouvait les balles qui fusaient avec son katana, il s'en approcha.
-Frère, est ce que tu m'entends ?
Hanzo arriva à peine à articuler :
-II faut... Fuir !
Ni une ni deux, le cyborg se saisit de l'archer et sprinta en direction de Kyoto. Les deux criminels ne parviendraient jamais à le rattraper, même s'il portait un homme. La force et l'agilité unies avaient forgé sa réputation.
Au milieu des morts et des voix gémissantes qu'il fit taire à coups de fusils à pompe, Reyes s'assit contre l'arbre.
-Les deux que je recherchais on fui. Si Genji avait été moins réactif et plus près de l'explosion, on l'aurait eu !
Ce n'était pas dans ses habitudes de s'énerver, mais l'occasion avait été trop belle.
-Faucheur...
-Oui ?
Fatale replaça correctement son canon en enlevant le Shuriken et lui sourit :
-Vous pensez que je le touche d'ici ?
CHAPITRE 6 : RÉVÉLATIONS

Pour une des rares fois de sa vie, Chacal était surpris. Alors qu'il avait récupéré un journal traînant pas terre, il avait lu sur la première page qu'on l'accusait, lui et Chopper, du meurtre d'un membre d'Overwatch !
Il était tout simplement plié en deux. Incapable de retenir son fou rire, il pensait à la peur grandissante chez les londoniens.
Mais, alors qu'il continuait de glousser, il entendit des cris dehors.
-Vous êtes où ?
La voix se rapprochait.
-BANDE D'ENFOIRÉS !
Le bombardier fou sortit de son repère.
-On m'a appelé ?
Devant lui se tenait une jeune femme, deux pistolets aux mains. Son visage ne lui était pas inconnu.
-On se connait ?
Malgré tous les efforts de ses amis pour la raisonner, Tracer, folle de rage, était partie seule dans les quartiers indiqués par Mei, la seule qui ne l'avait pas retenue.
-Tous les meurtriers payent leurs crimes un jour. Certains de leur vie.
-Justement, mademoiselle...
Chacal sauta sur le côté pour éviter un tir dans les jambes.
-Tais-toi !
L'homme reprit son rire incontrôlable.
-Mais, nous, pour UNE fois qu'on a rien fait, on nous accuse !
Cette phrase fit l'effet d'une bombe à la justicière.
-Les anglais, quelles manières alors, continua-il en sortant son lance-grenades de son dos avec un sourire fourbe.

-Mais alors, j'ai du sauter du Tower Bridge, sinon j'imagine pas la raclée que je me serais pris !
Mc Cree avait proposé à Mei de boire un verre au bar du coin pour se changer les idées, mais Winston était resté à l'hôpital.
La climatologue fit de grands yeux.
-J'imagine ! Heureusement que l'on t'a recueilli et soigné.
-Oui, mais j'avais pas mon arme, j'ai subit un interrogatoire de police et je me suis emmerdé à discuter avec un médecin pendant cinq jours.
Le jeune femme rigola.
-Pas mal !
Le cow-boy finit sa bière.
-Je suis quand même super inquiet pour Tracer. J'espère qu'elle va bien.
-Ne t'inquiète pas, elle sait ce qu'elle fait.
-Pas dans son état, non.
Mei haussa les épaules.
-Mais elle est forte ! Elle reviendra avec les deux Junkers sous les bras dans moins d'une heure.
-Su tu le dis... Quels enc**** ces deux là.
-Oui.
Mc Cree trouvait quand même son amie très détendue pour quelqu'un qui a assisté à un meurtre un peu plus tôt. II la dévisageait bizarrement.
La chinoise le remarqua :
-Quelque chose ne va pas ?
L'homme ne répondit pas.
-Q-quoi ?!
Ce petit tic nerveux sur son visage. Bingo.
II baissa son chapeau et se pencha vers elle.
-Raconte-moi.
Mei était déboussolée. À quoi pensait-il ?
-Raconter quoi ?
-Tout.
Sa main tremblait un peu.
-... Suis-moi. On va à l'hôtel.
Sur le chemin, elle réfléchissait. Mc Cree marchait silencieusement à ses côtés.
Winston à l'hôpital, Tracer en mission suicide, et elle seule avec l'ancien hors-la-loi. Le plan parfait.
De retour dans la chambre, ce dernier poursuivit son interrogatoire.
-Alors ?
Il y eut dix bonnes secondes de silence.
-Les Junkers...
Le justicier releva son chapeau.
-Ils n'étaient pas seuls. J'en ai compté trois.
L'homme eut l'air surpris.
-Il fallait le dire avant ! Je pensait que...
-Pas grave, sourit la jeune femme.
Sa main glissa sur la sienne. Mc Cree laissa faire.
Puis il comprit.
Le mécanisme dans la main de Mei s'activa, et congela instantanément son bras.
-Sale ordur...
La glace le recouvra entièrement. Son opposante se saisit d'un couteau. Alors qu'elle le pointait droit sur son coeur, elle entendit un cri venant de derrière elle.
Winston bondit et la frappa avec une telle force qu'elle brisa la fenêtre et s'effondra sur une voiture, un étage plus bas.
Il était revenu de l'hôpital... Prise de panique, elle se releva tant bien que mal, puis vida entièrement le chargeur de son arme pour dresser un mur de givre qui faisait office de barrière.
Après les cinq minutes les plus éprouvantes de sa vie à courir, elle s'arrêta dans une ruelle vide. Respirant difficilement suite au coup à la poitrine qui l'avait sonnée un peu plus tôt, elle alluma son portable et rappela le mystérieux numéro.
-C'est vous, Mei ?
-C'est bien moi... Chef.
-Tu prends les bonnes habitudes à ce que je vois. Tu es démasquée, c'est ça ?
Un peu étonnée, elle répondit :
-Oui. J'ai tué le docteur.
-Parfait. Tu vas pouvoir me rejoindre.
-Où ça ?
La voix susurra :
-Je suis actuellement à Kyoto. Prends le prochain vol. À bientôt.
Excellent ! Je peux plus m'en passer :)

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